Le problème Superstef, c'est que la plupart des forts joueurs de Québec manquent d'expérience internationale ou minimalement au niveau national. J'ai peut-être 10 fois plus de parties hors-Québec (à l'exception de Jean Hébert) que les autres joueurs de mon top-5.
Je n'étais pas intimidé de jouer contre Walter Browne, 6 fois champion des États-Unis, j'ai même sacrifié une tour pour gagner une pièce (mais perdu au temps) en semi-rapide à San Mateo en 1989, perdu dans une finale de dames avec un pion de moins contre Lev Alburt, qui était 101ème au monde à l'époque. Défaite honorable contre Yermolinski à Los Angeles, me suis trompé entre 2 coups, le bon coup menait à la nulle, etc...
Toujours persuadé que si mes estimés collègues avaient eu le même parcours que moi hors-Québec, ils auraient atteint le même niveau et ça aurait été ''jumpack'' pour la 3ème place ex-aequo dans mon palmarès!
Reggie